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14 juin 2004

FEMME GRECQUE Condition de la femme en Grèce

FEMME GRECQUE

Condition de la femme en Grèce 

Éternelle mineure, elle reste toute sa vie sous la dépendance d'un maître (kurios) qui peut être son père, son époux, son fils ou un tuteur désigné par ceux-ci. C'est ce kurios qui la marie, sans que son consentement soit nécessaire, qui dépose pour elle auprès de l'archonte, dans certains cas exceptionnels, une demande de divorce et récupère alors la dot, puisque la femme ne peut rien posséder en propre.

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La condition des femmes a varié selon les lieux (Athènes ou Sparte par exemple) et selon les époques. Elles avaient sans doute plus de liberté à l'époque homérique et archaïque qu'à celle de Périclès. Au V° et IV° siècles en effet, elles sont rigoureusement exclues de la vie de la cité et confinées à l'intérieur de la maison. L'idée d'une "nature" différente chez l'homme et la femme permet d'ailleurs de justifier la stricte séparation des rôles et des espaces dévolus à chacun.  

Jusqu'à leur mariage les jeunes filles  grandissent à l'ombre du "gynécée", appartement réservé aux femmes. Elles ne peuvent en sortir que pour de rares occasions, la fête des Panathénées par exemple, puisqu'elles participent à la procession. Le reste du temps, elles doivent se tenir à l'écart de tous les regards masculins, même ceux de leur propre famille. Elles n'apprennent que les travaux ménagers et quelques rudiments de calcul, lecture, musique auprès d'un membre de la famille ou de la domesticité.  

Une fois mariées, elles restent encore recluses à la maison. Mais cette règle s'applique moins rigoureusement aux femmes des classes pauvres qui n'ont pas d'esclaves pour faire leurs courses et doivent contribuer elles-mêmes aux recettes du ménage. Elles peuvent se recevoir entre elles mais les seules occasions de paraître en public sont certaines fêtes religieuses ou cérémonies familiales.

 

Par rapport à l'"oikos" - terme qui signifie à la fois la cellule familiale et le patrimoine - leur fonction est double. Elles doivent d'abord assurer la continuation de la famille en donnant à l'époux une descendance légitime, des enfants mâles qui prendront soin de leurs parents dans leur vieillesse, continueront le culte familial et hériteront de l'"oikos" .

Cette nécessité de prolonger la famille explique la sévérité avec laquelle est punie l'adultère de la femme : en cas de flagrant délit, le mari a le droit de tuer l'amant. Il est tenu sous peine d'"atimie" (privation des droits civiques), de répudier la femme et celle ci est exclue des cultes de la cité.

La loi qui oblige la fille "épiclère" (seule héritière du bien paternel en l'absence de tout héritier mâle) à épouser son plus proche parent dans la lignée paternelle montre aussi que le mariage est destiné essentiellement à prolonger et à transmettre l'"oikos".

Les femmes mariées ont très peu d'intimité avec leur époux qui, occupé par ses fonctions de citoyen, passe ses journées sur l'agora et dans les diverses assemblées. Elles n'assistent pas aux réceptions qu'il donne dans l'"andron" (appartement des hommes) bien séparé du gynécée et ne l'accompagnent pas lorsqu'il est invité chez des amis.

Il est d'ailleurs tout à fait admis que l'homme ait d'autres partenaires. Il introduit souvent à la maison, en plus de sa femme légitime, une concubine, la "pallaké". C'est souvent une femme de famille pauvre cédée par un père qui n'a pas pu la doter. Ce peut être aussi une étrangère, incapable de prétendre à un mariage légitime.  

 Aspasie faisait partie de ces courtisanes cultivées, riches et indépendantes qui se multiplient à la fin du IV° siècle. Phryné, autre courtisane, devint extrêmement riche et célèbre.(On sait comment, accusée par un de ses anciens amants, elle fut défendue par l'orateur Hypéride : il n'hésita pas à la dénuder pour attirer sur elle l'indulgence des juges.)

 

Mais il y avait aussi des prostituées esclaves, misérables et incultes, qui travaillaient dans des auberges, au Pirée notamment. La majorité des femmes esclaves étaient employées à des tâches domestiques, sous les ordres de la maîtresse de maison (filer et tisser, préparer les repas, s'occuper des enfants). Elles n'avaient aucune vie de famille et leurs enfants étaient souvent le fruit de relations imposées par le maître.

   

spartiates

A Sparte, la vie des femmes semble avoir été très différente. Elles devaient être de constitution robuste pour donner à la cité des enfants vigoureux qui puissent devenir de bons soldats. On faisait donc faire aux jeunes filles beaucoup d'exercices physiques. Elles les pratiquaient en plein air, en compagnie des garçons et souvent peu vêtues, ce qui choquait beaucoup les Athéniens.  

La femme n'était donc considérée que comme un instrument de procréation , au même titre que les chiennes ou les juments. Les femmes Spartiates avaient plus de liberté qu'à Athènes : elles pouvaient être propriétaires de leur dot et jouer même un certain rôle politique.  

 

Le mariage en Grèce 

C'est le "kurios" (tuteur) de la jeune fille, généralement son père, qui choisit pour elle un mari qu'elle ne voit pas avant le jour des noces. Elle est mariée entre douze et seize ans à un homme âgé souvent de la trentaine ou en tout cas sorti depuis longtemps de l'"éphébie" (âge du service militaire, de dix huit à vingt ans).

Pour avoir droit à un mariage légitime il faut être citoyen ou fille de citoyen ou appartenir à deux cités qui se sont accordé le droit de mariage. Le mariage est un devoir civique et religieux ; à Sparte, il est obligatoire pour tous les citoyens.

Le mariage lui même consiste essentiellement en une remise de la mariée à son époux. Il a lieu généralement en hiver, pendant le mois de "Gamelion" (Janvier), septième mois de l'année, consacré à Héra, déesse du mariage). La veille du mariage, on fait un sacrifice aux dieux protecteurs du mariage, la fiancée leur consacre ses jouets et les objets familiers de son enfance. Puis elle doit prendre un bain rituel. Pour cela, un cortège accompagné de joueurs de hautbois et de femmes portant des torches, va puiser de l'eau à la fontaine Callirhoé et la lui rapporte dans un vase spécial, le "loutrophore" (qu'on plaçait aussi sur la tombe des célibataires)

Le jour du mariage, les maisons des deux fiancés sont décorées de guirlandes de feuilles d'olivier et de laurier. Un sacrifice et un banquet ont lieu chez le père de la fiancée. Les femmes y participent mais restent séparées des hommes.

Voilée , la mariée y est présente, avec à ses côtés sa "nympheutria", voisine ou parente chargée de l'assister pendant les cérémonies du mariage.

Certains mets traditionnels sont servis : gâteaux de sésame, symbole de fécondité. Puis, c'est le départ de la procession qui va conduire la fiancée au domicile de l'époux et de ses parents. Vêtue ce blanc, voilée et couronnée de fleurs, la fiancée est debout sur un char tiré par des mulets ou des bœufs.   Eclairés par des flambeaux, parents et amis suivent en chantant un vieil hymne religieux, le chant d'hyménée, vieil hymne religieux dans lequel on invoque Hyménaos, dieu du mariage. (Iliade) A l'entrée de la maison, la fiancée est accueillie par les parents de son époux, portant l'une une torche, l'autre une couronne de myrte. On répand noix et figues sèches sur sa tête, geste rituel avec lequel on accueille tout nouvel habitant dans une maison, même un esclave . On lui offre une part d'un gâteau nuptial, fait de sésame et de miel, ainsi qu'un coing ou une datte.

Le couple entre alors dans la chambre nuptiale  pendant qu'une partie de l'assistance chante un "épithalame" (hymne nuptial) et que l'autre éloigne à grands bruits les mauvais esprits. Le lendemain, la famille de la mariée apporte des cadeaux pour le couple ainsi que la dot promise. Quelques jours plus tard, le mari offre aux membres de sa famille un banquet précédé d'un sacrifice, pour leur signifier son mariage. Mais la nouvelle épouse n'est pas présente.

A Sparte, la cérémonie du mariage, très différente , a les apparences d'un rapt.

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