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ThE GotHic EaGlE oF bLoOdY KiSseS

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  • un blog sur mon gothisme; gothique parqe g me sens interieuremen com ca; eagle mon idée de la liberté; bloody kisses pour la fantasy qe g trouvé dans dracula g une certaine admiration pour le vampirisme....
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14 juin 2004

MELUSINE du gallois Melies : femme mélodieuse Ou

MELUSINE

du gallois Melies : femme mélodieuse

Ou Merlusine : sa légende est contée dans le roman de Jean d'Arras, duc de Berry, écrit en 1387.

Née des amours de Merlin et Viviane ( ou d'Elénas, roi d'Albanie, et de la fée Pressine), cette fée d'une beauté merveilleuse s'éprit du fils du comte de Forez, Raimondin, qu'elle rencontra dans une forêt poitevine, l'épousa et bâtit pour lui de nombreux châteaux, dont le plus connu est celui de Lusignan.

Mélusine, qui avait reçu de sa mère le pouvoir de se transformer en sirène (ou en femme-serpent selon une autre version), retournait se baigner à la rivière tous les samedis. Lorsqu'elle épousa Raimondin, elle lui avait fait promettre de ne jamais chercher à la voir ce jour-là.

   

Tout alla bien (fortune et famille agrandie) jusqu'au jour où, poussé par son frère le comte de Forez, Raimondin perça un trou avec son épée dans la porte de la chambre et surprit le secret de sa femme, qui, trahie et désespérée, s'échappa en pleurant par la fenêtre du château de Lusignan et ne fut jamais revue.  

Depuis ce temps, à chaque fois qu'un seigneur de Lusignan va mourir, elle reparaît sur les tours du château, à la tombée du jour, vêtue d'une longue robe mauve, accompagnée de biches et de cerfs, et pousse des cris perçants.  

Cette légende symbolise le meurtre de l'amour par le manque de confiance, ou par le refus de respecter la part de secret de l'être aimé. On peut y voir aussi la désintégration de l'être qui, se voulant lucide à tout prix, détruit l'objet même de son amour et perd en même temps son bonheur.  

En Bretagne et en Vendée, il existait des autels dédiés à la fée Mélusine.

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14 juin 2004

La messagère des dieux est une femme qui, dans

 

La messagère des dieux est une femme qui, dans presque tous les récits celtiques, apparaît à l'élu dans la nuit du Premier Novembre (fête de Samain). Sa beauté est merveilleuse. Elle provoque l'amour et, quand elle s'éloigne provisoirement, la langueur.

Elle remet parfois une branche de pommier, produisant une musique enchanteresse qui endort. Quelquefois encore, elle remet une pomme, fruit d'immortalité dont on se nourrit indéfiniment.  Elle arrive assez souvent sous la forme d'un cygne chantant une musique magique. 

  Dans la mythologie grecque, Hermès et Iris sont également des messagers des dieux. Au lieu du fruit d'immortalité, comme la messagère celtique, Iris remet aux dieux de l'eau du Styx qu'elle puise dans une aiguière d'or.         

 

 

IRIS

Dans la mythologie grecque, Iris est messagère des dieux, et en particulier de Zeus et d'Héra (dont elle est la confidente et à qui elle accomplit tous les désirs). Elle est le correspondant féminin d'Hermès. Comme lui, elle est ailée, légère, rapide; elle porte des brodequins ailés et le caducée ; elle est vêtue d'un voile couleur d'arc-en-ciel et se déployant dans les airs.  

Iris, qui était chargée de couper les cheveux des femmes au moment de leur mort et de guider leur âme vers l'autre monde, symbolise le chemin entre le ciel et la terre, le lien entre les dieux et les hommes. « Elle symbolise l'arc-en-ciel et, de façon plus générale. La liaison entre la Terre et le Ciel, entre les dieux et les hommes » (GRID, 238).

Le fait que la Théogonie d'Hésiode la présente comme la fille de Thaumas (étonnement) et d'Electre (ambre) a incliné certains interprètes à voir en elle le symbole et le véhicule d'un fluide psychique d'origine divine.

   

DAKINI   

Messagère céleste, cette émanation des Bouddhas, gardienne des enseignements secrets et grande inspiratrice du yogin, symbolise l'énergie féminine - parfois destructrice, mais le plus souvent créatrice - liée à la connaissance transcendante, à la réceptivité, à l'ouverture totale, semblable à une danse dans l'espace illimité.

Les Dakinis (en tibétain, Khandro) accompagnent fréquemment les déités représentées dans l'iconographie du Véhicule de Diamant. Il s'agit là d'anciennes fées ou sorcières, d'origine chamanique, intégrées ensuite par le bouddhisme tibétain. La langue des Dakinis désigne le sens intime des termes utilisés dans les textes tantriques. Le yogin qui accomplit la cosmisation de son corps doit aussi vivre la destruction du langage, indispensable à son entraînement spirituel; elle brise l'Univers profane et le remplace par un univers à niveaux convertibles et intégrables.  

14 juin 2004

ATHENA Mythologie Grecque Sa naissance singulière

 

 ATHENA

 Mythologie Grecque

  

Sa naissance singulière

Alors qu'elle était enceinte d'Athéna, la déesse Métis (déesse de la raison, de la prudence) fut avalé par Zeus, son amant, qui craignait que l'enfant qu'elle portait ne le détrônât. Mais le dieu sentit bientôt des douleurs d'un violent mal de tête. Héphaïstos lui fendit le crâne d'un coup de hache. Athéna sortit de la déchirure de sa tempe, tout armée et casquée, en poussant un immense cri de guerre.

La déesse, l'une des douze divinités de l'Olympe, douée d'une noble raison, ayant acquis de sa mère le sens de la sagesse, devint, pour les Dieux, une précieuse conseillère et les aida, en particulier, à vaincre les Géants.

Cependant, elle n'hésita pas à disputer à Poséidon la possession de l'Attique. Tandis que le dieu frappait l'Acropole de son trident et en faisait jaillir un splendide coursier ou, disent d'autres versions, un lac salé, la déesse offrait aux habitants du pays un olivier, symbole de la paix et aussi de la richesse. Ces derniers jugèrent que l'arbre leur serait plus utile que le cheval et choisirent finalement Athéna pour protectrice.

On verra la déesse protéger sans relâche les grands héros de l'Attique et la plupart des chefs grecs au cours de la guerre de Troie.

  

Ses fonctions

Elle est à la fois déesse guerrière et patronne des arts de la paix.

Guerrière, on la représente casquée, armée de la lance. Elle a tué la Gorgone Méduse ou aidé Persée à la tuer. La tête de la Gorgone est l'ornement de l'égide, son bouclier.

Mais, contrairement à Arès qui n'apporte au combat que la force brutale, Athéna, c'est la force réfléchie, la bravoure calme. Elle donne aux meilleurs la victoire et, à ce titre, préside à la paix.

Elle inspire les décisions des assemblées, l'éloquence des orateurs, protège les activités manuelles, enseigne l'agriculture, est la source des arts et de la poésie.

Elle est la déesse de l'intelligence.

Parmi les nombreux vocables qui la désignent, il y a celui de Pallas. Plusieurs significations furent apportées mais on admet aujourd'hui qu'il signifie "la jeune fille ". Elle est l'une des rares déesses, avec Artémis et Hestia, qui soit restée insensible aux tentatives de persuasion d'Aphrodite pour les jeux de la séduction. Chez elles pas d'artificielle mise en beauté. Sa virginité est un choix car ce ne sont pas les soupirants qui manquent, aussi bien chez les dieux que les Titans ou autre.

Elle diffère, cependant, des autres déesses vierges dans la mesure où elle n'a pas peur des hommes. Elle est parmi eux comme l'un d'eux.

 

Athéna et les Muses   

14 juin 2004

ISHTAR Mythologie Mésopotamienne Elle était la

ISHTAR 

           Mythologie Mésopotamienne

Elle était la grande divinité du Proche-Orient, la « parèdre » des dieux ou leur courtisane, la déesse de la reproduction.<?XML:NAMESPACE PREFIX = O />

Fille de la Lune ou du Soleil, elle fut donc liée aux cycles des saisons, à la croissance et la récolte des produits de l’agriculture.

 

Primitivement divinité agraire, elle remplissait une fonction identique à celle des déesses mères des dieux de la fertilité, dont la descente dans le monde souterrain symbolisait le sommeil hivernal de la végétation. On la considérait aussi comme maîtresse de ces régions infernales, qui provoquait disputes et querelles parmi les humains.

 

Déesse de l’amour

Isthar est toujours vierge, non parce qu’elle s’abstient de relations sexuelles, mais parce qu’elle retrouve périodiquement sa virginité en se baignant dans un lac.

Elle est la déesse de l’amour et ses temples sont des lieux de prostitution : chaque femme, à Babylone, doit en effet au moins une fois dans sa vie, s’asseoir dans le temple et attendre qu’un étranger vienne, lui jette de l’argent et lui dise : « Je te somme au nom de la Déesse. ». Alors elle suit cet homme et s’unit à lui.

Bienfaitrice, Ishtar vient au secours de l’impuissance sexuelle. Sacrifices de moutons, émanations de parfums, libations de bière et mises au feu de figurines de cire, de suif, de bitume ou de bois étaient faites pour attirer son attention.

 

Déesse de la guerre

Guerrière farouche, elle est cruelle et déterminée.

Elle était parfois surnommée « Labbatu » (Lionne). Un poème sumérien s’adresse à elle en ces termes : « Telle une lionne terrifiante, tu anéantis l’ennemi et le désobéissant à l’aide de ton venin ».

Elle est représentée avec le l’arc, le carquois et commande le combat.

14 juin 2004

ARTEMIS Mythologie Grecque Sa

ARTEMIS

Mythologie Grecque

Sa naissance<?XML:NAMESPACE PREFIX = O />  

Artémis, déesse grecque de la Lune et de la chasse, est la sœur jumelle d'Apollon, fille de Zeus et de Leto. 

Zeus, avant d'épouser Héra, s'unit à Leto, une Titanide, et donna ainsi naissance aux deux grands dieux, les archers jumeaux, l'un à l'arc d'or et l'autre à l'arc d'argent. Héra, jalouse, avait poursuivi Leto de sa haine et interdit à tous les pays de lui donner asile. De plus, elle avait décrété que les enfants de Leto ne pourraient naître dans un lieu où le Soleil brillait. Leto, protégée par Zeus, fut alors déposée sur une île flottante que le dieu fit recouvrir d'une vague qui la soustrait au Soleil. C'est ainsi qu'enlacée à un palmier, arbre à la fois lunaire (il lui faut les pieds dans l'eau) et solaire (il lui faut la tête au soleil) donna naissance à ses jumeaux. 

Un peu plus tard, Niobé, fille de Dioné, déesse primitive qui fut l'amante de Zeus, se vanta de ses six fils et six filles (version d'Homère) et se moqua de Leto qui n'avait pu donner naissance qu'à seulement deux enfants. Les deux jumeaux armés de leurs arcs vengèrent alors l'honneur de leur mère. Ils tuèrent tous les enfants de Niobé en les transperçant de leurs flèches.

L'on peut voir dans ce mythe la suprématie des deux jumeaux archers, la Lune et le Soleil, sur le Zodiaque. En effet, d'après Pline, ils se tiennent chacun à une extrémité du Grand Arc que trace la Voie Lactée de part en part sur la voûte céleste, s'étirant entre la constellation du Sagittaire et celle des Gémeaux. Artémis se tient dans le Sagittaire dont elle est la déesse et Apollon se tient dans les Gémeaux dont il est la divinité. C'est ainsi que les jumeaux maintiennent allégoriquement les signes (sidéraux) du zodiaque (les six fils et les six filles, car les signes du zodiaque sont alternativement masculins et féminins) en place. Ils sont là, cloués par les flèches des archers divins.  

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Comme Apollon, Artémis est porteuse de lumière. On la nomme à ce titre «Phosphoros». Apollon personnifie le Soleil et la clarté du jour, Artémis éclaire la nuit et brandit une torche, symbole du luminaire de la nuit.

Elle est généralement représentée portant sur ses cheveux noirs une couronne, un carquois sur l'épaule et tenant à la main son arc ainsi qu'une fleur de pavot.

Déesse de la chasse et des bêtes sauvages

Artémis est une des déesses les plus populaires de la Grèce. C'est un guide ailé qui montre le chemin aux voyageurs et indique aux fondateurs des cités les emplacements propices. L'arc à la main, suivie des nymphes des forêts et des eaux, ses compagnes de chasse et de danse, elle franchit les montagnes et les forêts à une allure vertigineuse. « Souveraine des bêtes sauvages », on la représente en déesse ailée tenant à chaque main par le cou ou par une patte de derrière un animal, soit un lion, soit un oiseau ou un autre animal. 

 

Elle est déesse de la chasse car, à l'instar de la Lune dans sa course perpétuelle à travers les animaux du ciel, elle court, infatigable, à travers les bois peuplés d'animaux. Elle est alors représentée accompagnée de chiens, animaux lunaires qui, tout comme les loups, aiment chasser à la Pleine Lune.

 

Déesse de l'eau et de la végétation 

Si la déesse parcourt les montagnes et les forêts, elle se tient dans tous les lieux où l'eau est favorable à la végétation. Déesse de l'humidité féconde, on la vénère près de l'eau morte ou courante. C'est pourquoi les statues d'Artémis étaient plongées annuellement dans les eaux de la mer, d'un fleuve ou d'un lac. Ce bain rituel était censé leur rendre leur force magique qui s'était épuisée tout au long de l'année.

Déesse de l'agriculture

On la trouve représentée sur certaines monnaies avec pour attribut un soc de charrue. Nous retrouvons là le symbole du soc versoir utilisé dans les fêtes organisées en faveur du dieu sumérien. Le prix qu'on décerne au cours de ses jeux est parfois une faucille (le croissant lunaire) et les moissonneurs voient en elle une protectrice.

 

La statue d'Artémis à Ephèse

 C'est donc dans ce temple que se trouvait la célèbre statue de la déesse noire, couronnée d'une tour comme Cybèle, la grande déesse mère de Phrygie. Son corps est vêtu d'une robe faite d'un tissu léger et blousant et recouverte ensuite d'une tunique étroite formant comme une sorte de gaine d'où sortent des rangées de mamelles ou, selon d'autres interprètes, des testicules de taureau. 

Au-dessus de ces « mamelles », un grand pectoral en forme de croissant, fait d'un assemblage de glands et surmonté de quatre personnages féminins tenant des faucilles et des épis, recouvre la moitié supérieure de sa poitrine.

 Quant au visage de la « déesse », il est, lui aussi, extrêmement ambigu, pouvant être aussi bien celui d'un jeune eunuque aux cheveux bouclés et à la pomme d'Adam légèrement saillante qu'une femme légèrement virilisée.

 D'un côté, sa fonction de donneuse de vie et de fécondité indiquée par les animaux rangés sur ses vêtements (lions, bœufs, biches, abeilles) ainsi que par les glands, les épis, les fleurs, les mamelles et les testicules. De l'autre, sa fonction castratrice et donneuse de mort avec les mamelles et les testicules sacrifiés qui, recouvrant son tronc, font penser à l'hommage rendu par les prêtres et les prêtresses.

 

L'ambiguïté sexuelle de la déesse ne l'empêchait pas de présider à un collège de prostituées sacrées, les hiérodules (servantes sacrées) , attachées au temple d'Éphèse. Ainsi pouvaient cohabiter prostituées sacrées, prêtresses vierges et prêtres eunuques. L'ensemble présentait de cette façon tous les aspects du culte du dieu Lune, ce qui n'était pas étonnant car Éphèse se trouvait au carrefour de diverses civilisations.

 

              

Indépendante, Artémis est vierge

On a dit que les déesses lunaires, leurs nymphes ou leurs prêtresses étaient vierges. Mais ce terme fut mal compris: il s'agissait d'abord, pour ces dernières, de ne pas être soumises à un homme, de ne pas être esclaves d'une passion et encore moins d'avoir un époux avec qui on serait lié pour la vie. La caractéristique des déesses lunaires, comme celle de leurs prêtresses, était l'indépendance, à l'image de la Lune, seul astre de son espèce, se déplaçant en solitaire dans la nuit étoilée. Il est vrai qu'il y eut de véritables vierges au sens où nous l'entendons aujourd'hui et qu'il y eut des cas extrêmes et ambigus, ceux qui faisaient appel à la castration ou à l'ablation d'un sein, comme on l'a vu en Asie Mineure. 

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14 juin 2004

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<?XML:NAMESPACE PREFIX = O />APHRODITE 

Mythologie Grecque

Déesse de la plus séduisante beauté dont le culte, d’origine asiatique, est célébré dans de nombreux sanctuaires de la Grèce (Vénus chez les Romains). 

A l’origine, la plus illustre séductrice de l’Antiquité : déesse de la fertilité, de la vie universelle (humaine, végétale et animale) et de l’amour. 

Fille de la semence d’Ouranos (le Ciel) répandue sur la mer (d’où la légende de la naissance d’Aphrodite à partir de l’écume de la mer), Aphrodite symbolise les forces irrépressibles de la fécondité, non pas dans leurs fruits, mais dans le désir passionné qu’elles allument chez les vivants.

Naissance de Vénus par Boticelli

     

C’est l’amour sous sa forme physique, le désir et le plaisir des sens ; ce n’est pas encore l’amour à un niveau spécifiquement humain.

Admirée par les Dieux et jalousée par les Déesses, Aphrodite tenait son extraordinaire pouvoir de séduction d’une ceinture magique qui rendait irrésistible celle qui la portait.

Paradoxalement, les mythographes lui attribuèrent comme mari le plus opposé des personnages : Héphaïstos, le forgeron difforme et boiteux, infirmité qui fait de lui l’antithèse de l’amour , le pied étant un symbole phallique.

  

Aphrodite eut une liaison passionnée avec Arès, dieu de la Guerre. Celle-ci se déroula sans encombre jusqu’au jour où elle fut découverte et qu’Héphaïstos les emprisonna tous les deux nus dans un filet magique pour exposer leur honteuse conduite à la vue de tous les Dieux.

Cet épisode a été imaginé par les partisans de la suprématie masculine pour abaisser la Grande Déesse de la Méditerranée en la mettant sous tutelle masculine et en considérant ses orgies solennelles comme des écarts d’adultères…

 

Elle eut de nombreuses liaison et enfants et plus particulièrement du dieu Hermès (Dieu des Messagers), elle eut Hermaphrodite, jeune homme bisexué qui hérita de la beauté de sa mère, mythe symbolisant une transition : le passage du système matriarcal au système patriarcal..  

 

Sur le plan plus élevé du psychisme humain, où l’amour se complète de la liaison de l’âme, dont le symbole est l’épouse de Zeus, Héra, le symbole d’Aphrodite exprimera la perversion sexuelle, car l’acte de fécondation ne peut être cherché qu’en fonction de la prime de jouissance que la nature y attache. Le besoin naturel s’exerce alors perversement.  

Le mythe d’Aphrodite pourrait rester un temps encore l’image d’une perversion, la perversion de la joie de vivre et des forces vitales, non plus parce que la volonté de transmettre la vie serait absente de l’acte d’amour mais parce que l’amour lui même ne serait pas humanisé : il resterait au niveau animal, digne des fauves qui composent le cortège de la déesse.

Au terme d’une telle évolution, Aphrodite pourrait apparaître comme la déesse qui sublime l’amour sauvage, en l’intégrant à une vie vraiment humaine.

Son culte

Ses plus anciens sanctuaires sont à Chypre et à Cythère, deux villes phéniciennes. Mais il semble que son culte vienne de l’Asie, où l’on a toujours honoré une divinité lunaire, principe de fertilité et de fécondation animale.

Ses temples sont peuplés d’esclaves qui se prostituent aux étrangers de passage. Cette fonction était d’abord réservée aux jeunes filles qui donnaient ainsi leur virginité à la déesse, mais peu à peu elle fut réservée à des esclaves attachées au temple, de véritables professionnelles de l’amour.

14 juin 2004

Lilith Mythologie Hébraïque Dans la tradition

Lilith  

Mythologie Hébraïque

Dans la tradition kabbalistique, Lilith serait le nom de la femme créée avant Eve, en même temps qu'Adam, non pas d'une côte de l'homme, mais elle aussi directement de la terre. Nous sommes tous les deux égaux. disait-elle à Adam, puisque nous venons de la terre. Là-dessus, ils se disputèrent tous deux et Lilith. qui était en colère. prononça le nom de Dieu et s'enfuit pour commencer une carrière démoniaque.<?XML:NAMESPACE PREFIX = O />

Selon une autre tradition, Lilith serait une première Eve : Cain et Abel se sont disputé la possession de cette Eve. créée indépendamment d'Adam et donc pas parente avec eux. Certains voient ici des traces de l'androgynie du premier homme et de l'inceste des premiers couples.    

Lilith deviendra l'ennemie d'Eve, l'instigatrice des amours illégitimes, la perturbatrice du lit conjugal. Son domicile sera fixé dans les profondeurs de la mer et des objurgations tendent à l'y maintenir pour l'empêcher de troubler la vie des hommes et des femmes sur terre (SCHS, 173 et passim).

 

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En tant que femme supplantée ou abandonnée, au bénéfice d'une autre femme, Lilith représentera les haines anti familiales, la haine des couples et des enfants ; elle rappelle l'image tragique des Lamies dans la mythologie grecque. Elle n'a pu s'intégrer dans les cadres de l'existence humaine, des relations interpersonnelles et communautaires; elle est rejetée dans l'abîme, au fond de l'océan où elle ne cesse d'être tourmentée par une perversion du désir, qui l'éloigne de la participation aux normes. Lilith est la faunesse nocturne qui tentera de séduire Adam et engendrera les créatures fantomatiques du désert. la nymphe vampirique de la curiosité. qui à volonté met ou ôte ses yeux, et qui donne aux enfants des hommes le lait vénéneux des songes.Elle est comparée à la lune noire, à l'ombre de l'inconscient, aux obscures pulsions. Elle dévore les nouveaux-nés, dévorée elle-même par la jalousie.

14 juin 2004

FEMME ROMAINE CONDITIONS DE LA FEMME A ROME

FEMME ROMAINE

 

CONDITIONS DE LA FEMME A ROME

Aspects juridiques

La femme, considérée comme mineure, reste toute sa vie soumise à une tutelle masculine. Dans les temps les plus anciens, le mariage "cum manu" la fait passer de l'autorité paternelle à l'autorité maritale. Il s'agit toujours de l'autorité absolue du chef de famille qui a droit de vie et de mort sur tous ceux qui habitent sous son toit. Il peut punir de mort son épouse pour adultère ou simple goût de la boisson.

 Le mari peut répudier son épouse -notamment pour stérilité, tentative d'avortement, falsification des clés- à condition de restituer la dot à la famille de celle-ci. Les femmes n'acquièrent le droit au divorce qu'au début de l'empire.<?XML:NAMESPACE PREFIX = O />

 

Vie quotidienne

La "matrona"(mère de famille) doit se comporter en épouse soumise, rester à la maison pour filer et tisser la laine, activité qui symbolise les devoirs mais aussi la dignité de sa fonction. Elle est en effet entourée d'honneur, en tant que gardienne du foyer, et dotée d'un certain pouvoir à l'intérieur de la maison :

- sur les servantes qu'elle dirige (le trousseau de clés qu'elle détient est l'emblème de son pouvoir)

- sur les jeunes enfants qu'elle a la charge d'éduquer et qui conservent pour elle un immense respect.

Au deuxième siècle avant J.C., elles manifestent dans la rue pour réclamer l'abrogation d'une loi d'austérité qui limitait leurs dépenses de toilette. Admises dans les banquets, plus instruites et cultivées qu'autrefois, elles participent de plus en plus à la vie mondaine, culturelle et politique de leur temps, même si elles n'ont pas le droit de vote ni celui de participer aux assemblées.

Au premier siècle après J.C., Juvénal, comme sans doute beaucoup de ses contemporains, voit avec inquiétude les femmes envahir des terrains jusque là réservés aux hommes : la littérature, les sports et même les sports de combat. Elles participent, surtout dans les milieux riches, au relâchement général des mœurs : rivalisent parfois de vulgarité avec les hommes dans les banquets, multiplient adultères et divorces.

   

LE MARIAGE A ROME

L'âge légal est de douze ans pour les filles, quatorze ans pour les garçons. Mais ceux-ci se marient en général vers la trentaine. A l'époque républicaine, on ne se marie pas par amour mais pour avoir des enfants et accomplir ainsi un devoir religieux (continuation du culte des ancêtres) et civique. Les Romains de cette époque condamnent toute manifestation publique de tendresse entre époux. 

Formes juridiques

A l'origine, seuls les patriciens ont le droit de se marier légalement. Les plébéiens ne l'obtiennent qu'en 450 avant J.C., les étrangers et les esclaves en seront toujours privés. Les mariages les plus anciens étaient des mariages "cum manu": ils faisaient passer la jeune épousée de l'autorité "manus") du père à celle du mari.

Il y avait trois formes possibles de mariage :

- la « confarreatio » : cérémonie la plus ancienne, à caractère religieux et qui rendait le mariage indissoluble. Après la prise des auspices, les deux nouveaux époux offraient à Jupiter un gâteau de froment qu'ils se partageaient ensuite devant l'autel domestique. A la fin de la République ce mariage n'est plus en usage que dans les familles de prêtres.

- La « coemptio » consistait en un achat symbolique de la jeune fille par le fiancé. Le père accomplissait l'acte rituel de « vente » en prononçant la formule consacrée : "Quirites, par l'airain (pièce de monnaie) et la balance, je transfère la propriété".

- Le mariage « per usum » qui légitime une cohabitation d'une année

 

Mais à la fin de la République, ces  formes de mariages ont pratiquement disparu. Une nouvelle forme de mariage apparait ("nuptiae", de "nubere" mettre le voile d'où épouser), fondée sur le consentement mutuel.

 

Les cérémonies

Elles sont à peu prés semblables dans les diverses formes de mariages.

Cérémonie préalable : les fiançailles . A l'époque impériale, elles consistent en un engagement réciproque des fiancés devant témoins. Le fiancé passe un anneau à l'annulaire gauche de la jeune fille et lui offre des cadeaux : souvenir probable des arrhes qui scellaient le contrat des fiançailles à l'époque de la coemptio.

La veille du mariage, la fiancée revêt une tunique blanche, tissée de façon traditionnelle et coiffe ses cheveux en six tresses ramenées autour de la tête à la manière des vestales. Le matin du mariage, elle s'entoure d'un manteau couleur safran, chausse des sandales de la même teinte, et se couvre la tête d'un voile orangé flamboyant sur lequel est posée une couronne de fleurs. Au domicile des parents de la mariée, on fait un sacrifice sur l'autel domestique et l'on consulte les auspices. Puis une matrone n'ayant été mariée qu'une seule fois, joint, devant dix témoins, les mains droites des nouveaux époux en signe d'engagement mutuel à vivre ensemble.

A l'apparition de l'étoile Vesper, un simulacre d'enlèvement de la mariée met fin au festin de noces. Un cortège, précédé de porte-torches et de joueurs de flûte accompagne la mariée jusqu'au domicile de l'époux. Les amis des deux nouveaux époux chantent alternativement un chant d'hyménée interrompu par des exclamations rituelles et des plaisanteries grivoises qui fusent de toutes parts. On lance des noix aux enfants. Deux amies de la mariée portent le fuseau et la quenouille : symboles de ses vertus domestiques. Accueillie par son époux qui lui demande son nom, elle répond par la formule rituelle: "Ubi tu Gaius, ego Gaia" (Où tu seras Gaius, je serai Gaia). Elle orne les montants de la porte avant d'entrer puis les amis du marié la soulèvent pour lui faire franchir le seuil (souvenir de l'enlèvement des Sabines et souci d'éviter un mauvais présage) Son époux lui présente l'eau et le feu, symboles de la vie commune et du culte familial, ainsi que les clés de la maison. Elle offre à son tour trois pièces de monnaie, l'une à son époux, l'autre au dieu Lare, la troisième au dieu du carrefour le plus proche.

14 juin 2004

FEMME GRECQUE Condition de la femme en Grèce

FEMME GRECQUE

Condition de la femme en Grèce 

Éternelle mineure, elle reste toute sa vie sous la dépendance d'un maître (kurios) qui peut être son père, son époux, son fils ou un tuteur désigné par ceux-ci. C'est ce kurios qui la marie, sans que son consentement soit nécessaire, qui dépose pour elle auprès de l'archonte, dans certains cas exceptionnels, une demande de divorce et récupère alors la dot, puisque la femme ne peut rien posséder en propre.

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La condition des femmes a varié selon les lieux (Athènes ou Sparte par exemple) et selon les époques. Elles avaient sans doute plus de liberté à l'époque homérique et archaïque qu'à celle de Périclès. Au V° et IV° siècles en effet, elles sont rigoureusement exclues de la vie de la cité et confinées à l'intérieur de la maison. L'idée d'une "nature" différente chez l'homme et la femme permet d'ailleurs de justifier la stricte séparation des rôles et des espaces dévolus à chacun.  

Jusqu'à leur mariage les jeunes filles  grandissent à l'ombre du "gynécée", appartement réservé aux femmes. Elles ne peuvent en sortir que pour de rares occasions, la fête des Panathénées par exemple, puisqu'elles participent à la procession. Le reste du temps, elles doivent se tenir à l'écart de tous les regards masculins, même ceux de leur propre famille. Elles n'apprennent que les travaux ménagers et quelques rudiments de calcul, lecture, musique auprès d'un membre de la famille ou de la domesticité.  

Une fois mariées, elles restent encore recluses à la maison. Mais cette règle s'applique moins rigoureusement aux femmes des classes pauvres qui n'ont pas d'esclaves pour faire leurs courses et doivent contribuer elles-mêmes aux recettes du ménage. Elles peuvent se recevoir entre elles mais les seules occasions de paraître en public sont certaines fêtes religieuses ou cérémonies familiales.

 

Par rapport à l'"oikos" - terme qui signifie à la fois la cellule familiale et le patrimoine - leur fonction est double. Elles doivent d'abord assurer la continuation de la famille en donnant à l'époux une descendance légitime, des enfants mâles qui prendront soin de leurs parents dans leur vieillesse, continueront le culte familial et hériteront de l'"oikos" .

Cette nécessité de prolonger la famille explique la sévérité avec laquelle est punie l'adultère de la femme : en cas de flagrant délit, le mari a le droit de tuer l'amant. Il est tenu sous peine d'"atimie" (privation des droits civiques), de répudier la femme et celle ci est exclue des cultes de la cité.

La loi qui oblige la fille "épiclère" (seule héritière du bien paternel en l'absence de tout héritier mâle) à épouser son plus proche parent dans la lignée paternelle montre aussi que le mariage est destiné essentiellement à prolonger et à transmettre l'"oikos".

Les femmes mariées ont très peu d'intimité avec leur époux qui, occupé par ses fonctions de citoyen, passe ses journées sur l'agora et dans les diverses assemblées. Elles n'assistent pas aux réceptions qu'il donne dans l'"andron" (appartement des hommes) bien séparé du gynécée et ne l'accompagnent pas lorsqu'il est invité chez des amis.

Il est d'ailleurs tout à fait admis que l'homme ait d'autres partenaires. Il introduit souvent à la maison, en plus de sa femme légitime, une concubine, la "pallaké". C'est souvent une femme de famille pauvre cédée par un père qui n'a pas pu la doter. Ce peut être aussi une étrangère, incapable de prétendre à un mariage légitime.  

 Aspasie faisait partie de ces courtisanes cultivées, riches et indépendantes qui se multiplient à la fin du IV° siècle. Phryné, autre courtisane, devint extrêmement riche et célèbre.(On sait comment, accusée par un de ses anciens amants, elle fut défendue par l'orateur Hypéride : il n'hésita pas à la dénuder pour attirer sur elle l'indulgence des juges.)

 

Mais il y avait aussi des prostituées esclaves, misérables et incultes, qui travaillaient dans des auberges, au Pirée notamment. La majorité des femmes esclaves étaient employées à des tâches domestiques, sous les ordres de la maîtresse de maison (filer et tisser, préparer les repas, s'occuper des enfants). Elles n'avaient aucune vie de famille et leurs enfants étaient souvent le fruit de relations imposées par le maître.

   

spartiates

A Sparte, la vie des femmes semble avoir été très différente. Elles devaient être de constitution robuste pour donner à la cité des enfants vigoureux qui puissent devenir de bons soldats. On faisait donc faire aux jeunes filles beaucoup d'exercices physiques. Elles les pratiquaient en plein air, en compagnie des garçons et souvent peu vêtues, ce qui choquait beaucoup les Athéniens.  

La femme n'était donc considérée que comme un instrument de procréation , au même titre que les chiennes ou les juments. Les femmes Spartiates avaient plus de liberté qu'à Athènes : elles pouvaient être propriétaires de leur dot et jouer même un certain rôle politique.  

 

Le mariage en Grèce 

C'est le "kurios" (tuteur) de la jeune fille, généralement son père, qui choisit pour elle un mari qu'elle ne voit pas avant le jour des noces. Elle est mariée entre douze et seize ans à un homme âgé souvent de la trentaine ou en tout cas sorti depuis longtemps de l'"éphébie" (âge du service militaire, de dix huit à vingt ans).

Pour avoir droit à un mariage légitime il faut être citoyen ou fille de citoyen ou appartenir à deux cités qui se sont accordé le droit de mariage. Le mariage est un devoir civique et religieux ; à Sparte, il est obligatoire pour tous les citoyens.

Le mariage lui même consiste essentiellement en une remise de la mariée à son époux. Il a lieu généralement en hiver, pendant le mois de "Gamelion" (Janvier), septième mois de l'année, consacré à Héra, déesse du mariage). La veille du mariage, on fait un sacrifice aux dieux protecteurs du mariage, la fiancée leur consacre ses jouets et les objets familiers de son enfance. Puis elle doit prendre un bain rituel. Pour cela, un cortège accompagné de joueurs de hautbois et de femmes portant des torches, va puiser de l'eau à la fontaine Callirhoé et la lui rapporte dans un vase spécial, le "loutrophore" (qu'on plaçait aussi sur la tombe des célibataires)

Le jour du mariage, les maisons des deux fiancés sont décorées de guirlandes de feuilles d'olivier et de laurier. Un sacrifice et un banquet ont lieu chez le père de la fiancée. Les femmes y participent mais restent séparées des hommes.

Voilée , la mariée y est présente, avec à ses côtés sa "nympheutria", voisine ou parente chargée de l'assister pendant les cérémonies du mariage.

Certains mets traditionnels sont servis : gâteaux de sésame, symbole de fécondité. Puis, c'est le départ de la procession qui va conduire la fiancée au domicile de l'époux et de ses parents. Vêtue ce blanc, voilée et couronnée de fleurs, la fiancée est debout sur un char tiré par des mulets ou des bœufs.   Eclairés par des flambeaux, parents et amis suivent en chantant un vieil hymne religieux, le chant d'hyménée, vieil hymne religieux dans lequel on invoque Hyménaos, dieu du mariage. (Iliade) A l'entrée de la maison, la fiancée est accueillie par les parents de son époux, portant l'une une torche, l'autre une couronne de myrte. On répand noix et figues sèches sur sa tête, geste rituel avec lequel on accueille tout nouvel habitant dans une maison, même un esclave . On lui offre une part d'un gâteau nuptial, fait de sésame et de miel, ainsi qu'un coing ou une datte.

Le couple entre alors dans la chambre nuptiale  pendant qu'une partie de l'assistance chante un "épithalame" (hymne nuptial) et que l'autre éloigne à grands bruits les mauvais esprits. Le lendemain, la famille de la mariée apporte des cadeaux pour le couple ainsi que la dot promise. Quelques jours plus tard, le mari offre aux membres de sa famille un banquet précédé d'un sacrifice, pour leur signifier son mariage. Mais la nouvelle épouse n'est pas présente.

A Sparte, la cérémonie du mariage, très différente , a les apparences d'un rapt.

14 juin 2004

LES NYMPHES Originellement représentées

LES NYMPHES

Originellement représentées couronnées de perles et des fleurs à la main, elle furent plus tard demi-nues, tenant une coquille d'où s'échappe de l'eau de source. On leur rendait un culte dans des grottes ou des temples (ou les nymphées), situés au bord des sources ou de la mer . Elles ne sont pas immortelles mais leur vie dure plusieurs siècles.

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Personnifications des forces vives de la nature, elles étaient des divinités subalternes bienfaisantes, qui veillaient sur la santé et le bien-être des êtres humains, protégeaient les jeunes filles, les fiancées et les jeunes mariées. Elles peuplaient la campagne: bois, forêts, montagnes, sources, grottes. . . Les Grecs leur attribuaient un pouvoir fertilisant qu'elles exerçaient en s'intégrant à la pluie, à l'air, aux rivières, sources et fontaines. De leur union avec les mortels naquirent les demi­dieux, lointains ancêtres de l'humanité, et les héros.

Jeunes femmes de toutes beauté et de séduction, le nymphes ont d'innombrables amoureux : Pan, Priape, les satyres, et en général tous ceux qui habitent comme elles la Nature. Les grands Dieux eux-même ne sont pas insensibles à leurs charmes : Zeus, Apollon, Hermès, Dionysos y succombe.

Divinités de la naissance (et particulièrement de la naissance à l’héroïsme), elles ne vont pas sans susciter une vénération mêlée de peur. Elles volent les enfants et troublent jusqu'à la folie les esprits des hommes à qui elles se montrent.

Parmi elles, on distingue :

Les nymphes des sources, des ruisseaux et des fleuves ou Naïades, filles d'Oceanos, qui, grâce aux vertus purificatrices et régénératrices de leur eau sacrée, apportaient aux fiancés la fécondité. Certaines de leurs sources possédaient des propriétés curatives.

 

Les cinquante Néréides ou nymphes de la mer, mi-poissons, mi-femmes, personnifiant chacune un aspect des ondes. Elles amusaient par leurs danses et leurs évolutions, leurs parents Nérée et Doris, et les Tritons leur servaient de montures. Les plus célèbres furent Amphitrite, épouse de Poséidon; Galatée, qui aima le berger Acis et fut aimée du Cyclope Poly­phème, d'une laideur repoussante ; Thétis, qui épousa Pélée et donna naissance à Achille.

Les Océanides, filles d'Oceanos et de Téthys, qui résidaient dans les fonds marins inaccessibles.

 

Les Hyades, nymphes de la pluie, filles d'Oceanos ou d'Atlas et d'Aethra. Elles étaient trois, ou quatre, ou cinq (on en compte parfois vingt-sept); mais la tradition la plus répandue en compte sept. Ce sont Ambrosia, Acsylé, Coronis, Phaesylé, Cleia, Phaeo, Eudore.

Les Hyades furent les nourrices de Zeus à Dodone, plus tard rajeunies par la magicienne Médée, elles portèrent Dionysos bébé sur le mont Nysa et le confièrent à Ino... Pour les soustraire à la vengeance d'Héra, Zeus les transporta au ciel parmi les constellations.

Une autre légende raconte qu'à la mort de leur frère Hyas tué par un animal féroce, leur douleur fut si grande que Zeus, ému, les plaça dans le ciel où elles continuent de pleurer. C'est pourquoi l'apparition des Hyades au lever ou au coucher du soleil annonce la pluie.

 

. Les Oréades des montagnes, compagnes d'Artémis, qui ignoraient la peur et grimpaient allègrement le long des sentiers les plus escarpés. L'une d'entre elles, Echo, souffrit cruellement de la vengeance de l'épouse de Zeus.

 

Les Dryades et Hamadryades liées aux chênes. Les premières, qui survivaient à la destruction des arbres qu'elles protégeaient des vandales, pouvaient se déplacer, épouser des mortels. Ce fut le cas d'Eurydice qui épousa Orphée.

Les Hamadryades, d'origine arcadienne, naissaient et mouraient avec l'arbre qu'elles protégeaient. On les représentait par des femmes robustes dont le corps se terminait par un tronc et les racines d'un arbre.

   

 

. Les cinquante Danaïdes, filles de Danaos. Une légende raconte qu'elles épousèrent les cinquante fils d'Aegyptos et, que, sur l'ordre de leur père Danaos, elles égorgèrent leurs maris la nuit de leurs noces. Elles furent ensuite purifiées par Hermès et Athéna, se remarièrent et créèrent la race des Danéens. Elles furent tuées plus tard par Lyncée, envoyées en enfer où elles versent éternellement de l'eau dans un tonneau percé, symbole de tout ce qui est inutile: travail, passion... Cette légende se trouve également dans la mythologie aryenne.

  

. Les Méliades des pommiers, les Mélies des frênes, nées de la Terre et fécondées par le sang d'Ouranos mutilé par Cronos. Ce sont les plus anciennes. Elles habitent les frênes et, en raison de leur origine sanglante, le bois du frêne sert à la confection des lances. Les Limoniades des prairies et des fleurs. Les Alséides, qui fréquentaient les bocages.

   

 

On considérait les Nymphes comme des divinités secondaires dont les pouvoirs étaient restreints. Leur culte ne prêtait pas à de grandes manifestations publiques mais elles étaient très populaires.

Les nymphes étaient vénérées dans les nymphées, grottes naturelles (ou sanctuaires), comportant des niches où l'on plaçait leurs statues et une fontaine. Le plus connu était le nymphe ion d'Athènes situé sur la colline des Nymphes. Les Romains construisirent d'immenses nymphées, lieux de plaisir entourés de jardins, souvent annexés aux palais ou aux thermes.

Les Nymphes, comme les Sylphides, Dryades, Ondines... représentent la femme idéale, image chatoyante de l' « autre » qui hante les rêves des hommes. On peut y voir également l'expression du mythe de la beauté et de la ligne, lancinant, obsédant, chez les femmes du vingtième siècle.

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